Réédition de l’article ” Le Mythe d’Andriba” par Foi & Justice et le Musée de la Photo (Prix: 15 000 Ar). Avec l’aimable autorisation de l’association Omaly sy Anio, ensemble, Foi & Justice et le Musée de la Photo, rééditent « Mythe d’Andriba » de Manassé Esoavelomandroso.
Cet article a paru en 1975 dans la première livraison (N°1-2) de la revue d’études historiques OMALY sy ANIO (Hier et Aujourd’hui) du Département d’Histoire, de l’Université d’Antananarivo. « Le dicton « tsy mafy noho ny tany Andriba « (ce n’est pas plus ardu que ce qui s’est passé à Andriba) rappelle qu’aucune difficulté n’est insurmontable. Mais si l’opinion fait d’Andriba le haut-lieu de la résistance merina à la conquête française en 1895, l’histoire rappelle que ce fut à cet endroit que les troupes de Ranavalona III se sont enfuies devant l’ennemi.
Pour en savoir plus Manassé Esoavelomandroso a consulté les archives nationales. Sur un site favorable l’armée royale disposait d’un armement et d’approvisionnement de qualité et abondants, et les Sakalava restaient neutres. La déroute s’explique alors par les divisions au sein de l’armée, par le peu d’ardeur à se battre et par les rivalités entre les chefs. La renommée d’Andriba a été fabriquée par les fuyards, soucieux d’échapper à la condamnation à mort infligée au déserteur. Les dirigeants de Tananarive n’y sont pas opposés, pour cacher leurs échecs à la population. Depuis lors, chacun se sert de cet épisode pour surmonter ses problèmes ».
- Ce livre est disponible à partir d’aujourd’hui au Musée de la Photo, à 15 000 Ar. Passez vos commandes dès maintenant.
- Livraison possible.
- Format: 15 cm x 21 cm, 60 pages.
