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THE GREAT GREEN WALL

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Sortie le 22 juin 2020 / Durée : 1h 32min / Un film documentaire de Jared P. Scott avec Inna Modia

THE GREAT GREEN WALL est le projet ambitieux de faire pousser un mur d’arbres de 8 000 km du Sénégal à l’Ethiopie. Cette ceinture doit lutter contre la désertification due aux changements climatiques mais également d’éviter les conflits croissants et les migrations massives. La musicienne malienne Inna Modja vous accompagne dans ce voyage le long de cette grande muraille verte et vous aide à comprendre ce qui n’est plus uniquement un enjeu africain mais un projet mondial !

L’origine du projet du Great Green Wall remonte aux années 70, lorsque le Sahel a été touché par des périodes successives de sécheresse et que de vastes étendues de terres fertiles ont commencé à dangereusement se dégrader. Les principales raisons : les effets combinés de la mauvaise gestion des terres, du surpâturage, de la croissance démographique et de la nouvelle menace du changement climatique.

Dans les années 80, les dirigeants communautaires et les visionnaires politiques ont d’abord commencé à imaginer une solution monumentale… L’idée extraordinaire du Great Green Wall qui s’étend sur toute la largeur de l’Afrique, du Sénégal à l’Ouest jusqu’à Djibouti à l’Est.

Il faut attendre 2007 pour que l’initiative du Great Green Wall soit finalement lancée par l’Union Africaine. Une vaste alliance de partenaires nationaux, régionaux et internationaux voit alors le jour. Une décennie plus tard, on estime que 15 % du Mur est actuellement en cours de construction. Mais la réalisation du projet d’ici 2030 reste une tâche gigantesque..

L’objectif est d’achever The Great Green Wall en 2030. 100 millions d’hectares restaurés, 10 millions d’emplois verts créés. Au Sénégal : 17 millions d’arbres résistants à la sécheresse comme l’acacia du Sénégal, ont été plantés en moins d’une décennie. Au Niger : 5 millions d’hectares de terres ont été restaurés, une récolte de 500 000 tonnes de céréales supplémentaires par an, ce qui est suffisant pour nourrir 2.5 millions de personnes. Le tout pour un investissement d’environ 20 dollars par hectare. Au Burkina Faso : 3 millions d’hectares de terres ont été réhabilités grâce à une pratique locale utilisée par des communautés appelées les Zaï. En Ethiopie : 15 millions d’hectares de terres dégradées ont été restaurés. Au Nigeria : 5 millions d’hectares de terres dégradées ont été restaurés.

Cependant, le Sahel étant au coeur de certains des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée au cours de ce siècle – du changement climatique à la sécurité alimentaire, de l’emploi des jeunes à la paix et à la sécurité – l’achèvement du mur d’ici 2030 est une course contre la montre.

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