LE LIEN ENTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LES OCÉANS

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En 2019, le rapport d’évaluation mondial de l’IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) a souligné l’urgence de s’attaquer à la fois au changement climatique et à la perte de biodiversité.

En 2021, un groupe international d’experts sur les océans dont fait partie le WWF, appelle tous les acteurs à accélérer les progrès sur des actions climatiques basées sur les océans. Ceci car une économie océanique durable permettra de réaliser les objectifs de l’accord de Paris et d’atteindre les Objectifs de développement durable. Des océans en bonne santé sont également essentiels pour atteindre les objectifs mondiaux en matière de changement climatique. Ce petit récapitulatif en 5 points pour nous aider à comprendre.

Les océans jouent un rôle essentiel dans notre système climatique et dans notre vie quotidienne. Ils stabilisent le climat. Ils absorbent environ 25 % des émissions de gaz à effet de serre chaque année et 93 % de la chaleur produite par les émissions d’origine humaine. Cela signifie que les effets du réchauffement climatique sont retardés et atténués grâce aux océans. Les écosystèmes tels que les mangroves, les prairies sous-marines et les marais salants sont 10 fois plus efficaces pour séquestrer le gaz carbonique annuellement. Ces écosystèmes, présents dans les océans, facilitent leurs rôles face au changement climatique.

Les océans ne sont pas seulement victimes du changement climatique, ils font partie de la solution pour y faire face. Les recherches commandées par le groupe d’experts sur les océans ont révélé que la mise en œuvre intégrale de cinq mesures climatiques pour réduire de 21 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 et limiter le réchauffement à 1,5°C. Ces actions climatiques spécifiques basées sur les océans sont les suivantes :
 

  • Promouvoir l’énergie renouvelable d’origine océanique, notamment par le vent, les vagues (énergie houlomotrice), les marées (énergie marémotrice), les courants et l’énergie solaire, pour répondre à la demande énergétique future. 
  • Accroître l’efficacité énergétique du transport maritime et soutenir la décarbonisation de ce secteur, notamment la navigation et le transport maritime, les infrastructures et les opérations portuaires, la pêche, l’aquaculture et le tourisme.
  • Protéger et restaurer les écosystèmes côtiers et marins : la restauration, la protection et la gestion durable des écosystèmes côtiers et marins afin d’améliorer leur capacité à séquestrer et stocker le carbone. En termes de gestion durable : développer les outils de gestion efficaces comme la création de zones marines protégées.
  • Réduire l’intensité d’émissions issues de la pêche et de l’aquaculture, Il faut également promouvoir des sources durables, et à faible teneur en carbone d’aliments provenant de l’océan pour nourrir et améliorer la nutrition des générations actuelles et futures, y compris pour atténuer l’insécurité alimentaire.
  • Augmenter le stockage du carbone dans les fonds marins, faire progresser le déploiement du captage et du stockage du carbone. Cela en réduisant les obstacles au captage et au stockage du carbone sous les fonds marins grâce à une collaboration internationale, notamment en cartographiant le potentiel de stockage des formations géologiques du sous-sol marin.
  • Enfin, développer l’observation et la recherche océaniques puis renforcer le soutien à l’observation et à la recherche intégrées, du niveau local au niveau mondial, afin de mieux informer les décideurs sur les effets observés et prévus du changement climatique, du réchauffement et de l’acidification sur l’océan, et sur le rôle de l’océan dans le cycle mondial du carbone.

Source: https://www.wwf.mg/nouvelles/dernieres_nouvelles/?uNewsID=3592416

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