Le wax est un tissu à motif, de couleurs variées, d’origine africaine. Très tendance ces dernières années, le wax est utilisé pour les vêtements, les sandales, les chaussures et les accessoires de mode, féminin et masculin.
Pour inciter tout le monde, africains ou autres, à porter du WAX, Claudiane Zantera s’est lancé un défi il y 5 ans. D’origine malgache, habitant Paris, elle est la fondatrice de SIBE WAX, une entreprise spécialisée en Wax et cuir.
Après avoir visité plusieurs pays d’Afrique, Claudiane Zantera a suivi des formations en maroquinerie et en stylisme. Avec son compagnon, elle s’est lancée dans le design et la vente du tissu WAX sur Instagram et sur Facebook. Plus tard, SIBE WAX s’est spécialisé dans la production et la vente de sacs mixtes type (sac cabine de voyage, sac à dos, etc).
Le prix d’un sac varie de 60 à 320 Euro. Les sacs SIBE WAX sont fabriqués avec du wax haut de gamme, 100% coton, du tissu exclusif et du cuir de vachette de couleur. Ce sont de modèles uniques, disponibles sur leur site internet.
Site web :
Mail : contact.sibewax@gmail.com
Tél/whatsapp : +33605907939
Facebook : SIBE WAX
Instagram : Sibewax_officiel
L’ORIGINE DU WAX
Originaire d’Indonésie
Le wax doit son inspiration au batik indonésien, inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco depuis 2009. Selon un procédé ancestral, les Javanais utilisent de la cire pour dessiner des motifs avant de teindre le tissu. La cire est ensuite enlevée à l’eau chaude laissant apparaître le motif, d’où le nom de wax (cire en anglais).
Fabriqué en Europe
Au milieu du XIXe siècle les Anglais et surtout les Hollandais ont commencé à copier les tissus batik produits à Java. Ils les ont manufacturés pour produire plus vite et moins cher et les vendre sur le marché indonésien. Mais les ventes ne suivent pas. Dans les années 1890, les Hollandais de la firme Vlisco s’inspirent alors de motifs africains pour vendre leur tissu en Afrique, via l’actuel Ghana avec un succès immédiat.
Diffusé en Afrique
Au départ c’est un produit de luxe, puis dans les années 1950, il est popularisé par les “Mamas Benz”. Ces revendeuses togolaises vont diffuser le tissu largement. Comme ce tissu n’est pas lié à une population africaine particulière, tout le monde se l’approprie. Il devient un tissu panafricain.
Comme c’était déjà le cas en Indonésie, le wax est aussi un outil de communication. Les motifs et les teintes ont des significations particulières selon les pays et les circonstances. “Là où un dessin commence à devenir très fort, c’est quand il est toujours utilisé pour la même période ou la même cérémonie. Il y a des dessins au Ghana qui sont utilisés spécifiquement pour les enterrements”, explique un responsable de l’entreprise Vlisco au Ghana. Dans les années 1960, à l’aube des indépendances, plusieurs pays africains se mettent à produire eux-mêmes du wax. C’est le cas au Ghana, au Sénégal, au Nigéria et en Côte d’Ivoire. Beaucoup d’usines ont depuis été rachetées.
Produit en Chine
Dans les années 1990-2000, les “Mamas Benz “et les productions locales sont concurrencées par l’arrivée de wax “made in China”. La Chine se met à produire du wax bon marché. Aujourd’hui la production chinoise représente 90% du marché du wax.
Source : France Culture – Elsa Mourgues