MANGROVES DE LA BAIE D’AMBARO, SUR LE SITE RAMSAR

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Madagascar a désigné les mangroves de la Baie d’Ambaro comme sa 21e zone humide d’importance internationale. Ce «Site Ramsar» (n ° 2438 sur la Liste des zones humides d’importance internationale) couvre plus de 54 000 hectares sur la côte nord-ouest, dans le canal du Mozambique entre l’île de Nosy Faly et Port Saint-Louis. Le site est caractérisé par de vastes peuplements de mangroves où les forêts rencontrent le rivage.

La baie est une zone de biodiversité importante qui fournit des habitats, des sites d’alimentation et de reproduction aux plantes et aux animaux menacés et endémiques. Sur ses 99 espèces d’oiseaux, 44 sont spécifiques aux zones humides. Certains sont menacés, notamment l’aigle pêcheur de Madagascar, Haliaeetus vociferoides, en danger critique d’extinction, le héron malgache Ardea humbloti, le héron malgache Ardeola idae, la sarcelle de Madagascar Anas bernieri et la vanga de Van Dam Xenopirostris damii.

D’autres espèces notables sont concernées, incluant les lémuriens menacés, Eulemur macaco, Hapalemur occidentalis et Microcebus sambiranensis, et des poissons tels que le poisson-chat de mer de Madagascar Arius madagascariensis, la pointe noire Sardinella Sardinella melanura et la perche vitreuse de Commerson Ambassis commersoni.

Sept espèces de mangroves ont été recensées, avec Avicennia marina et Sonneratia alba. Elles jouent un rôle central dans les moyens d’existence locaux, contribuant à la pêche, à l’agriculture et à l’approvisionnement en eau. De plus, le système contribue de manière significative à la séquestration du carbone et lutte contre les impacts du changement climatique en agissant comme un tampon contre la montée du niveau de la mer, les vents violents et les tempêtes.

Les menaces qui pèsent sur le site comprennent le développement urbain non planifié et la conversion de terres pour l’agriculture et le logement, l’exploitation forestière et la récolte du bois, la surpêche et la surexploitation d’autres ressources aquatiques. Un plan de gestion, couvrant une partie de la baie d’Ambaro, est en place.

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